Mes travaux naissent de la conjugaison entre certains idéaux de la pensée humaine, de connexions entre les courants primitifs de la Terre et le centrage des corps.
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L’alternance entre l’exécution des peintures, des sculptures et la fabrication des didgeridoos me conduit à une mise en osmose, qui fait de mes activités une Entité. Les créations sont faites simultanément, là où j’aime assembler les matières en une alliance hypnotique, tel un prolongement d’énergies.
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Les émotions sont l’un des moteurs de la réaction. La découverte des différents stades de la respiration constituent le reste du pouvoir créatif.
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Mes inspirations sont alimentées par des sources divergentes, à travers la diversité des mondes que j’ai traversés ; c’est pourquoi mon œuvre est marquée par l’expression d’Univers différents au sein de l’Entité. Je me laisse imprégner de ces afflux d’évènements, et m’identifie à un arc en ciel, comme une palette de couleurs que j’use d’équilibre.
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La continuité me semble essentielle. Le fil est aujourd’hui cousu comme je le souhaite. C’est pourquoi je souhaiterais désormais partager ces élans. Les avancées à tâtons aux yeux du grand public m’encouragent à aller plus loin.
Les peintures sont baignées au quotidien dans la vibration ancestrale du didg ; avec un style contemporain, je mixe les origines avec des vibrations en connexions. Ces peintures sont réalisées sur des cadres en bois que je conçois moi-même, sur lesquels je tends des draps de l’ancien temps. Puis, c’est avec beaucoup d’acrylique, un peu d’huile, des poscas et des vernis que se composent la totalité des œuvres. Celles-ci sont très spontanées ou très réfléchies, et c’est à chaque fois un bout de tripes qui sort.
Les sculptures sont issues du mariage du bois et du métal. Cette combinaison de matériaux que j’aime m’a conduit à étudier les différents stades de l’évolution de la vie terrestre : trouver l’harmonie du moment dans le montage, la fusion du minéral, végétal, animal, humain et avec les consciences.
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J’utilise deux techniques de fabrication pour les instruments : méthode sandidg pour travailler le bois et le papier mâché. Le choix du bois est instinctif.
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Les essences de Touraine constituent toutes les séries de didgs. La forêt est mon fournisseur officiel. Sculpté à l’aide de gouges, chaque copeau est réfléchi : c’est de cette façon qu’il m’est possible de les harmoniser sur la gamme du solfège, et de leur apporter ce que je désire (variations sphérique, percussive, trompette).
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Les réalisations en papier, recyclé, découlent d’une longue recette maison. Le papier traduit de très fortes vibrations. Je peins mes instruments correspondant au modèle que j’effectue sur toile au même moment, comme un accord de la vibration de la peinture.
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Le chemin de la création m’a mené à un projet, celui de préparer une performance qui révèlera mes peintures animées et sonores à travers une mise en scène basée sur la continuité.
A bientôt !
Fabien Yaggi
